Les chutes chez les personnes âgées font partie des accidents courants puisqu’on estime qu’à partir de 75 ans, la moitié d’entre elles sont concernées. Dans ce cas, l’intervention doit être très réactive afin d’éviter les complications et les dommages irréversibles. Le port d’un détecteur de chute permet aux secours d’arriver plus rapidement, de donner les premiers soins et d’emmener la personne aux urgences.

Détecteur de chute à alarme : principe de fonctionnement

Il existe de nos jours trois types de technologies qui permettent de donner l’alarme en cas de problème. La première est constituée de capteurs accélérométriques qui sont placés dans un médaillon ou un bracelet. Ces derniers sont capables de détecter les chutes grâce au pic de décélération qu’entraine l’accident et son inactivité. Ainsi une minute après, l’alarme est donnée.

Le détecteur de chute couvre parfaitement toute la maison et partout en France, suivant la solution choisie. Les limites de ce système sont liées au fait qu’il ne détecte que les chutes lourdes et non les chutes molles qui peuvent produire de fausses alertes.

La deuxième solution en matière de détecteur de chute fonctionne grâce à des capteurs caméra qui sont installés dans toute l’habitation. Ce sont ensuite des algorithmes d’analyse d’images qui permettent de détecter tous les types de chutes. Une fois que celle-ci est détectée, les images sont vérifiées et les mesures nécessaires sont prises.

La troisième solution est la téléassistance active, elle fonctionne grâce à des capteurs placés dans l’habitation et qui se basent sur les habitudes de la personne concernée. Elle ne porte rien sur elle, mais dans ce cas, ce sont les situations anormales qui sont détectées. Par exemple, si la personne âgée reste dans sa salle de bain plus longtemps, l’alarme va être donnée par le détecteur de chute.

 

 

Le rapport avantages/inconvénients de ces solutions

La première solution (médaillon ou bracelet) présente l’avantage de suivre la personne dans tous ses déplacements dans la maison, dans son jardin et à l’extérieur. De plus, c’est la solution la moins chère, mais cependant elle a des limites puisqu’elle ne détecte que les chutes lourdes et à condition de ne pas bouger le bras porteur du bracelet par exemple.

Par contre, c’est une solution assez peu couteuse et ne nécessitant pas de système important dans la maison. La deuxième solution présente une efficacité certaine, néanmoins elle pose le problème du respect de la vie privée, les caméras étant installées dans toutes les pièces. Mais le principal demeure pour l’instant le coût élevé, c’est pourquoi on retrouve ce système essentiellement dans les maisons de retraite.

La télésurveillance active est également efficace, cependant elle demande un temps de réaction plus long de la part des secours et elle est plus chère puisqu’elle requiert une installation à domicile, mais la personne ne porte rien sur elle. De plus, ce type d’implantation ne peut être valable que pour les personnes seules.

En conclusion, comme on peut le voir, le choix de ces systèmes se fait par rapport à la mobilité de la personne, au coût de l’installation et du dispositif et à sa situation familiale. La fiabilité est aussi un critère déterminant.

Pour assurer un niveau de protection maximale, l’idéal est de pouvoir coupler les solutions. Les capteurs accélérométriques peuvent assister la personne lors de ses déplacements en France, aussi bien que dans sa maison, tandis que les caméras détectent les chutes molles et lourdes.