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Le rôle du mode de vie dans le choix final

Depuis de nombreuses années, les familles de toutes tailles apprécient de pouvoir accueillir, au sein de leur joyeuse tribu, un animal de compagnie : par amour pour ces adorables petites créatures, il n’est plus rare d’en adopter plusieurs, parfois même d’espèces différentes. Selon l’étude « Facco » menée en 2005 par l’institut TNS Sofrès, plus de 25 % des foyers accueillent, au minimum, un chien ou un chat. Si le premier reste, au regard de ces chiffres, le préféré des français, le second le suit de très près et pourrait, si l’on s’en réfère au contexte actuel, dépasser son concurrent.

En effet, à l’heure où les individus vivent de plus en plus en ville, ils ne peuvent plus aussi facilement prendre la décision d’acheter un chien : ces derniers demandent beaucoup d’espace et ont besoin du grand air pour s’épanouir, ce qui est parfois difficile à concevoir lorsque l’on vit dans un petit appartement en pleine zone urbaine.

Parallèlement, les citadins se tournent de plus en plus vers les chats en vue d’animer leur vie et d’y apporter un petit peu d’affection – ils sont beaucoup moins exigeants en matière d’espace et peuvent tout à fait vivre heureux dans un immeuble, à condition de disposer d’un minimum d’espace pour jouer et, si possible, de pouvoir sortir prendre l’air de temps en temps, à proximité du lieu de résidence.

Par ailleurs, pour les gens qui occupent un travail nécessitant de longues heures de présence au bureau, l’idée d’élever un chien semble légèrement compromise : ils peuvent très mal vivre l’absence de leur maître et n’apprécient pas, en général, les trop longs moments de solitude.

A l’inverse, les chats composent plutôt bien avec la vie en solitaire et savent se satisfaire, selon leur propre caractère, d’une présence sommaire. Naturellement, il n’est pas question d’adopter un chat pour se délester des responsabilités liées à la possession d’un animal de compagnie. S’il est plus facile à concilier avec certains modes de vie que nos amis les chiens, ce petit félin nécessite tout de même une attention décente et un soin tout à fait particuliers.

Rat

De la souris en cage aux Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC)

Il suffit de se rendre dans une animalerie pour le constater : les chiens et chats ne sont plus les seules espèces convoitées par les ménages. Au gré des différents rayons, vous pourrez observer une quantité parfois impressionnante de souris, lapins, rats et autres rongeurs prêts à l’achat.

Clairement, leur prise en charge est bien plus simple et souvent moins coûteuse que celle d’un chien ou d’un chat. Inutile de le sortir régulièrement, rendez-vous très rares – voire inexistants – chez le vétérinaire, alimentation peu coûteuse, élevage en cage facile et envisageable dans tous les types d’habitations.

Par ailleurs, on dénombre en France plus de 6 millions d’oiseaux élevés en cage : ils sont plus nombreux que les lapins et rongeurs (environ 4 millions) mais restent, en réalité, plus rarement choisis par les familles. En effet, s’ils sont quantitativement plus représentés parmi les animaux de compagnie des Français, c’est surtout parce qu’ils sont rarement adoptés seuls, ce qui contribue à gonfler leur effectif total.

Enfin, ce n’est aujourd’hui plus un secret pour personne, les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont de plus en plus convoités. Très recherchés par de nombreux individus, les serpents et autres reptiles nécessitent beaucoup d’anticipation : un dispositif de sécurité doit être mobilisé pour les accueillir, tandis qu’il est – également – nécessaire de se renseigner, avant l’achat, sur les conditions nécessaires pour assurer leur confort.

Aujourd’hui encore, de nombreux autres animaux font leur apparition sur le marché, à l’image des écureuils, des lézards, des poules ou même des cochons nains – pendant que la question éthique sur leur vie en captivité continue, elle aussi, d’alimenter de nombreuses discussions.