L’hôtel vu des cuisines

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Au sein d’hôtels à l’image du Relais Monceau, 4 étoiles de charme en plein cœur de Paris, de nombreuses professions sont représentées, toutes imaginées en vue de permettre aux individus hébergés de vivre une expérience magique. En effet, de nombreux passionnés s’activent, jour et nuit, pour être aux petits soins d’une clientèle aux exigences particulièrement bien respectées.

Dans un premier temps, en vue de régaler leurs hôtes, ces différents hébergements emploient, traditionnellement, un chef de cuisine hautement qualifié. Embauché pour imaginer et confectionner les plats présentés, il fait appel à sa créativité et à son savoir-faire en permanence. Chargé d’encadrer son équipe, il est garant de la réputation de la gastronomie de l’hôtel.

Afin de réaliser ce métier, un CAP cuisine est – au minimum – requis, tandis que l’on conseille d’aller jusqu’au bac professionnel, sans négliger les filières supérieures comme les BTS et les écoles hôtelières : ces institutions permettent, le plus souvent, de mieux travailler en ayant des compétences plus approfondies.

S’ils ont moins de responsabilités, les cuisiniers se doivent, eux aussi, de travailler avec beaucoup de passion et de professionnalisme, sans hésiter à suggérer de nouvelles idées pour étendre l’offre du menu. Enfin, les serveurs s’attachent à présenter de façon élégante les plateaux aux convives, en restant, tout au long du repas, à leur entière disposition.

Dans les plus grands ensembles, on trouve également des sommeliers : ceux-ci sont aptes à vous conseiller les vins les plus adaptés, compte-tenu du plat choisi et de vos goûts. A l’image de la plupart des professions du secteur, ceux-ci doivent posséder, au minimum, un CAP – tout en étant largement encouragés, en parallèle, à poursuivre vers un baccalauréat hôtellerie.

A noter que le sommelier n’est pas toujours en salle : véritable acteur de terrain, il se rend directement aux vignobles pour trouver les meilleures bouteilles.

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L’hôtel du point de vue de l’hébergement

Traditionnellement, on ne se rend pas à l’hôtel uniquement pour y manger : on y reste hébergés, le temps de quelques nuitées douces et conviviales. A l’instar du Relais Saint Sulpice, certains petits hôtels contiennent entre 20 et 40 chambres, loin des dizaines – voire centaines – de places disponibles dans les plus grands ensembles.

Ainsi, dans une ambiance familiale et chaleureuse, le directeur d’hôtel supervise et coordonne l’activité de chaque service. Ce gestionnaire prenant la plupart des décisions de grande envergure, au minimum doté d’un Bac + 2, a appris en BTS ou en école les clés du marketing, du recrutement ou encore de la gestion de budget.

En tant qu’ambassadeur de son établissement, il le représente fièrement pour lui donner, coûte que coûte, une belle image. De plus, dans certaines structures réputées, un concierge est employé : visible à l’accueil ou dans l’entrée, ce dernier se tient à la disposition de la clientèle, en vue de répondre à toutes ses demandes – et même les plus saugrenues !

Doté de grandes capacités en matière de communication, il sait s’adresser avec tact à ses interlocuteurs, pour donner des renseignements ou éclairer certains d’entre eux de la façon la mieux adaptée possible.

Enfin, le métier le plus tendance dans le secteur de l’hôtellerie est probablement, à l’heure actuelle, celui de Yield manager. Employé pour améliorer la rentabilité de l’hôtel, cet individu hautement formé – Bac + 5 et, la plupart du temps, grandes écoles de commerce –  contacte les agences de voyages susceptibles de réserver des lots de chambres d’hôtel pour des groupes de clients, par exemple. En véritable business-man, il s’attache à louer un maximum de chambres à tarif plein, pour ne pas trop pratiquer de tarifs réduits : ceux-ci occupent de la main d’œuvre et sont, au final, qualifiés de moins « rentables » .