30 Juillet 2016, j’attends depuis 4 mois mais j’y suis enfin ! C’est le grand moment de mon été : je vais voir Rihanna en concert au stade de France. C’est la première fois que j’assiste à un concert sur la plus grande scène de France, je vous livre mon expérience.

Quelques appréhensions

Avant de m’y rendre je m’inquiète un peu : le Stade de France ça à l’air grand mais est-ce que je ne risque pas de me retrouver coincé dans la fosse si nous sommes trop nombreux ? Et si le toit est ouvert comment s’assurer que le son passe bien ? Après tout, le bâtiment a été designé pour accueillir des rencontres sportives, non ?

Je me posais des questions d’amateur mais il faut imaginer que pour moi, le stade de France c’est ce complexe de 200m² qui me paraissait déjà impressionnant à France miniature et que je voyais à la télévision pour assister à la déconfiture de mon équipe de rugby préférée. Je ne parvenais pas à visualiser le stade de France comme une salle de concert.

Dans le métro, j’essaie de calmer ma fébrilité en lisant quelques articles de sosandco.fr. Au fur et à mesure que j’approche de la foule monumentale rassemblée pour l’évènement, un sentiment de fierté commençait à m’envahir : seuls les artistes ayant beaucoup de public essaient de remplir ce fameux Stade de France et aujourd’hui Je vais y être.

Le concert

Je retrouve mes amis à la sortie du métro. Ils se moquent de mes appréhensions et nous rejoignons la queue.

La première bonne surprise me vient de l’organisation en elle-même. Les nombreuses entrées du bâtiment permettent de diviser la file et j’entre assez rapidement. Immédiatement je suis saisi par l’impressionnante hauteur du bâtiment : 35m de hauteur sous plafond ça fait son effet ! Partout autour des sièges occupés promettent une ambiance électrique.

Je suis en avance et mes amis aussi, nous ressortons le temps d’acheter de quoi boire et manger, puis, nous retournons nous asseoir dans l’herbe. Ce petit oreiller duveteux n’est pas désagréable quand on patiente dans la fosse.

Peu à peu, les lumières s’éteignent, la fosse se remplit et le silence se fait. Un silence énorme : le souffle de 80 000 personnes.

Un rappeur s’avance pour faire sa première partie, ce n’est pas lui que je suis venu voir mais je suis rapidement emporté : le son s’élève clairement et l’enthousiasme de la foule me galvanise. Je réalise très rapidement que l’acoustique est exceptionnelle : je m’inquiétais pour rien. Il y a assez de place pour esquisser quelques pas de danse et je tente de réaliser quelques mouvements avec mes amis. Nous commençons à nous fatiguer et nous décidons de nous éloigner du cœur de la fosse : c’est qu’il y a de la place !

Quand Rihanna arrive, le public se tait à nouveau et les premières notes de musique s’élèvent comme une libération : c’est une ballade. Des lumières commencent à s’allumer sur les portables et très vite tout le monde les imite : j’ai l’impression qu’une constellation flotte dans les airs. Quand le public tape des mains, le sol résonne et je sens toutes les vibrations. Voilà ce que c’est un concert au Stade de France ! C’est Edith Piaf qui « revois la ville en fête et en délire, suffoquant sous le soleil et sous la joie. Et j’entends dans la musique les cris, les rires, qui éclatent et rebondissent autour de moi. »

Avant de partir j’achète le T-shirt du concert : j’aime bien me souvenir des bonnes choses.