Tout site Internet qui se respecte doit pouvoir jouir d’une certaine visibilité. Le problème c’est que le web fonctionne un peu comme un marché : chacun veut sa part du gâteau. Et le gâteau, dans ce cas de figure, c’est la première page des résultats sur le moteur de recherche Google. Tout internautes que nous sommes dans ce monde 2.0, nous savons pertinemment que, hormis les premiers résultats affichés par Google une fois le mot-clé entré, personne – ou presque – ne va tenir grand cas des résultats apparaissant en fin de première page. Et ne parlons même pas des pages suivantes !

C’est donc une lutte sans merci que se livrent les propriétaires de site Internet pour devenir le résultat numéro 1 sur tel ou tel mot-clé. À ces fins, des stratégies spécifiques de positionnement, de référencement et de publication de liens sont élaborées. Vous en apprendrez plus par ici. Le problème, c’est que Google, bien loin de se satisfaire de son rôle de cyber-divinité observant ses créatures numériques se battre jusqu’au bout de leur sang, a bien la ferme intention d’imposer sa loi.

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Et il s’agit bien de SA loi, puisqu’aucune véritable législation n’a été mise en place à ce jour par tel ou tel organe international pour cadrer le référencement et en contrôler un minimum les ressorts. Par conséquent, les référenceurs du web deviennent des espèces de mercenaires – ralliés à la cause du plus offrant – tandis que Google se lance dans une chasse aux sorcières cybernétique de grande ampleur en mettant au point des systèmes de pénalité tous plus élaborés – et mesquins – les uns que les autres.

Comment Google pénalise-t-il le référencement ?

Il y a deux noms qui font frémir les « linkeurs » du monde entier : Google Panda et Google Pingouin. Ces deux filtres sont les chevaux de bataille de Google. Ils lui permettent de mettre à mal les sites Internet ayant usé de techniques pour gravir les échelons, rogner des places et se hisser dans les premiers résultats de recherche.

  • Pingouin pénalise les techniques abusives d’optimisation du référencement naturel. Ces pratiques son abusives et deviennent visibles (c’est-à-dire que le radar de Google les détecte) lorsque, par exemple, un grand nombre de liens artificiels sortants sont publiés, et ce, dans un laps de temps très court. Il pénalise en outre l’achat et la vente de liens, les backlinks de mauvaise qualité (apprenez-en plus ici), le bourrage de mots-clés…
  • Panda pénalise quant à lui pénalise principalement le contenu de faible qualité. Le filtre mène donc une analyse poussée pour déterminer la qualité de votre site. Si vous subissez cette pénalité, vous noterez des effets tels une perte de positionnement sur certains mots-clés sur les moteurs de recherche, des déclassements de pages, la désindexation d’un certain nombre d’entre elles, des visites moins fréquentes du Google Bot (à voir ici).
  • Il existe, en outre, des pénalités manuelles, c’est-à-dire que des humains détectent les problèmes et agissent eux-mêmes en conséquence.

Comment échapper à ces pénalités ?

Votre positionnement sera mis à mal, mais n’oubliez pas une chose : sur Internet, tout est temporaire, rien n’est permanent !

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Vous devrez apprendre de vos erreurs pour améliorer vos techniques de référencement. Mettons en lumière deux façons de faire qui vont vous permettre de mieux comprendre où le bât blesse :

  • Le black hat : c’est la méthode « sale », qui consiste à spammer de liens et de contenu au maximum. L’effet étant très rapide, nombre de propriétaires de site Internet sont tentés par cette technique de référencement.
  • Le white hat : c’est la méthode « propre ». Elle consiste en l’élaboration d’une stratégie en réponse aux filtre Pingouin et Panda de Google. Autrement dit, elle est taillée pour passer entre les mailles du filet. Comme il convient de rester sous les radars de Google, cette technique est lente… mais efficace.

En définitive : si vous voulez éviter les pénalités Google, il faudra prendre votre mal en patience ! Mais la réussite s’en trouvera garantie.