Comment élaborer une stratégie d’amélioration de la retraite des salariés et des dirigeants d’entreprise ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre une étude LH2 menée par la Swiss Life, groupe d’envergure mondiale dans le domaine de l’assurance aux personnes. Conduite auprès de dirigeants de PME, cette enquête a mis en lumière deux constats : d’une part, la responsabilité des entrepreneurs dans la gestion des retraites de leurs collaborateurs. D’autre part, la nécessité, soulignée par la Swiss Life, de mettre en place un dispositif d’épargne retraite supplémentaire au sein des entreprises.

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Visée de l’enquête LH2 réalisée par la Swiss Life auprès des dirigeants de PME

L’enquête LH2 de la Swiss Life répondait à deux objectifs :

  • L’établissement d’une base de données concernant la retraite en entreprise
  • À partir des informations recueillies, l’élaboration d’une stratégie d’amélioration de la retraite des salariés et des dirigeants d’entreprise.

Naturellement, ce sont les dirigeants d’entreprise qui doivent être sensibilisés en premier lieu à agir pour la préparation de la retraite de leurs salariés, par exemple au travers d’un plan assurance vie Swiss Life. Or, premiers concernés, les entrepreneurs peinent encore à prendre en compte cette dimension.

En effet, les résultats de l’étude démontrent justement que si les deux-tiers des dirigeants de PME sont intéressés par les débats tournant autour de la question des retraites, seul un sur cinq met effectivement en place un dispositif d’épargne retraite supplémentaire pour assurer la sérénité future de ses collaborateurs.

Pourtant, un tel dispositif pourrait constituer, pour l’entreprise, un atout non négligeable. Non seulement en ce qui concerne la gestion des ressources humaines (les salariés en seraient d’autant plus motivés et seraient ainsi encouragés à rester fidèles à l’entreprise, leur avenir étant pris en considération), mais également au niveau du statut de la société : une entreprise socialement responsable jouit d’une meilleure réputation.

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LH2 et retraite du personnel

Les résultats de l’enquête LH2 montrent que seuls 19% des dirigeants de PME ont installé un plan d’épargne retraite supplémentaire pour leurs employés. Un tel manque d’initiative de la part des dirigeants s’explique, d’une part, par l’indifférence des régimes obligatoires et, d’autre part, par une insuffisance de communication entre le dirigeant et ses employés concernant la retraite et ses éventuels projets d’amélioration.

Pour motiver davantage les dirigeants à mettre en place le dispositif d’épargne retraite supplémentaire, celui-ci devrait bénéficier d’un cadre légal et social plus simple et plus attractif. Aussi, pour être efficace, la mise en œuvre du dispositif devrait toujours être accompagnée d’une communication entre le dirigeant et le personnel.

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LH2 et retraite des dirigeants

Les salariés ne sont pas seuls concernés par les réformes successives des retraites – et par les promesses souvent non tenues des politiciens. Les dirigeants d’entreprise, eux aussi, craignent pour leur sort. Ne sachant pas à quelle sauce ils seront mangés à l’avenir, deux-tiers d’entre eux (toujours selon l’étude LH2 de Swiss Life) ont déjà souscrit une épargne retraite supplémentaire via leur assurance ou leur mutuelle courante.

Ce qu’attendent surtout les chefs d’entreprise, c’est une épargne retraite avec un meilleur cadre fiscal, légal et social. Prisonniers d’une angoissante incertitude au sujet de la somme qu’ils auront le droit de toucher quand ils ne travailleront plus, les chefs d’entreprise comptent également sur l’encadrement personnalisé qui accompagne l’épargne retraite supplémentaire.

En somme, le message transmis par la Swiss Life au travers de son enquête LH2 en revient à rappeler qu’une bonne retraite, ça se prépare dès maintenant. Et pour que le dispositif d’épargne retraite supplémentaire soit un succès, les entrepreneurs, les employés, les assureurs ainsi que les décideurs publics doivent chacun assumer leur part de responsabilité.

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