Après les résultats du premier tour du dernier scrutin présidentiel, les Français ont sans doute compris que le gagnant sera forcément l’un des deux favoris. Mais si l’éloquence semble être l’outil de persuasion durant les campagnes, il faut savoir que de leur côté les électeurs ont surtout misé sur les programmes des candidats. Ces derniers ont chacun présenté les réformes qu’ils appliqueront (s’ils sont élus), dans chaque secteur, notamment celui de l’immobilier. Mais comment la représentante du FN (Front National) et le préféré du grand mouvement « En Marche » vont-ils s’y prendre pour apporter des améliorations dans ce domaine ?

Les directives Macron

Durant les débats sur le sujet, le candidat en tête du classement a avancé les spécificités de ses projets sur le secteur de l’immobilier. Dans le domaine de la fiscalité, par exemple, Emmanuel Macron affirme stabiliser le cadra fiscal qui régit les plus-values immobilières. S’il est élu, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances comptent passer de l’ISF à l’impôt sur la rente immobilière, mais également du CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) à une forme de prime immédiate.

Et bien sûr, il y a l’exonération de taxe d’habitation qui reste pour le moment un concept assez relatif. Ceux qui désirent en savoir davantage sur ces sujets et la situation actuelle peuvent accéder à la simulation assurance emprunteur sur https://www.boursedescredits.com/guide-simulation-assurance-pret-immobilier-921.php pour constater la différence.

En termes d’investissement immobilier, de location et de logement social, le membre du parti « En Marche » tient à ce que la loi Pinel soit maintenue. En revanche, il pense mettre en place des réformes concernant les aides au logement. Les propriétaires et les locataires verront le concept de « bail mobilité » et s’inviter dans leur secteur. Un changement majeur pour les personnes en CDD et celles en contrat d’intérim. L’encadrement des loyers, quant à lui, restera intact dans le cas de Macron. Pour finir, afin de régler les problèmes de logement, le candidat favori prévoit un renforcement de l’intermédiation locative pour les plus démunis et la domiciliation pour les SDF. (Lire cet article pour en savoir plus)

Les engagements de Marine Le Pen

La candidate du FN s’est d’abord penchée sur la question de la location. Pour elle, l’APL (aide personnalisée au logement) doit être pérennisée, voire, revalorisée (à hauteur de 25 %). Les jeunes seront privilégiés par le nouveau système puisqu’une protection logement jeune sera aussi mise en place. La préférée du Front National a aussi insisté sur la baisse de la taxe habitation et un maintien du niveau en cas d’augmentation.

Concernant l’accès à la propriété, celle qui s’est positionnée en seconde place durant le premier tour affirme réduire les droits de mutation. Elle prévoit de faciliter l’accès à la propriété pour les locataires grâce à une révision des critères d’achat des logements sociaux et les prêts aidés. Dans la branche du logement social, Marine Le Pen souhaite instaurer de nouvelles conditions sur l’attribution des logements sociaux. Et si elle arrive au pouvoir, la candidate renforcera les systèmes d’audit sur le SLS (surloyer de solidarité) et le contexte d’occupation des logements sociaux. Enfin, l’obligation de jouissance paisible sur la déchéance de bail restera un principe à revoir selon la représentante du FN. (vous trouverez ici un article détaillant le programme immobilier des deux candidats)

Les deux gagnants du premier tour ont aussi affirmé leur volonté à revoir la transparence des attributions de logements sociaux. Si les favoris ont bien réussi à proclamer leur programme, les électeurs auront bien réfléchi à la possibilité de réalisation. Avec le contexte économique actuel, certains doutes peuvent être compréhensibles. Le second tour sera décisif sur le nouveau cadre législatif et fiscal dans lequel les affaires vont s’effectuer sur le marché de l’immobilier