Les études universitaires peuvent présenter un véritable dilemme pour les jeunes. En effet, beaucoup n’ont pas le budget pour bien finir ses études. C’est pourquoi plusieurs universités proposent des formations en alternance. Ici, il sera question du master culture. Ce parcours, spécialement lié au milieu culturel et tout ce qui l’entoure, est plus facile à suivre en associant études et pratiques. Que ce soit le management culturel, le patrimoine, l’archéologie, ou dernièrement la numérisation culturelle, il est toujours possible d’obtenir son master culture en alternance.
C’est quoi un master culture ?
Dans toute la France, il existe bon nombre de formations diplômant liées à la culture. Le management et la gestion peuvent porter sur telle filière. On peut en dire autant pour le management culturel, des arts et du patrimoine. Il en est de même pour la gestion du patrimoine culturel ou la conservation des musées. Ce sont toutes des options à choisir en master culture. C’est pour dire que la culture à elle seule représente un milieu tout à fait indépendant qui nécessite le savoir-faire de véritables spécialistes et de passionnés.
Le master en métiers de la culture peut également porter sur la législation culturelle et l’ingénierie. C’est le cas du droit de la culture ou des médias et industries culturelles. Ces dernières années, avec l’avancée majeure de la technologie, la numérisation des informations culturelles est devenue une branche à part entière.
La formation en alternance et ses avantages
La formation en alternance est une autre manière de décrocher son diplôme tout en effectuant des pratiques. Il est tout à fait possible d’obtenir un master culture via ce type de formation car c’est une manière d’accélérer le professionnalisme.
Pour ce faire, il faut que l’étudiant remplisse certaines conditions. D’abord, il doit avoir entre 16 et 25 ans ; pour certaines sociétés, l’âge limite peut s’étendre jusqu’à 30 ans.
La formation de master culture en alternance consiste à alterner les cours théoriques et la pratique. L’emploi du temps dépend d’un côté de l’étudiant et de l’autre côté de l’entreprise ou de l’entité qui l’embauche. Et puisqu’il s’agit d’apprendre le métier, l’étudiant est tenu par un contrat de durée déterminée (CDD) au cours duquel il peut terminer ses études. En général, le contrat dure entre 12 et 24 mois. Après avoir obtenu le master culture, l’étudiant peut être embauché par l’entreprise elle-même, il peut l’être pour un contrat de durée indéterminée (CDI) cette fois. Il existe deux types de contrats que l’étudiant peut remplir durant son master culture en alternance : le contrat de professionnalisation et le contrat d’apprentissage.
Les types de contrat que l’étudiant peut conclure durant ses études
Le contrat de professionnalisation
Ce type de contrat a pour but d’avantager l’intégration dans le monde professionnel. L’étudiant est soumis à un travail à temps partiel qui lui permet de suivre ses cours et de les mettre en pratique chez son employeur. La rémunération quant à elles dépend de l’âge de l’employé et a un caractère évolutif.
Le contrat d’apprentissage
Un master culture s’obtient aussi en signant un contrat d’apprentissage. Si le contrat de professionnalisation est plus orienté vers l’insertion professionnelle, celui-ci se focalise plutôt sur l’encadrement de l’étudiant. Le contrat stipule obligatoirement 400 heures de formations sous la houlette d’un maître d’apprentissage. Celui-ci peut être l’employeur ou un autre salarié. La durée du CDD peut s’étendre jusqu’à 3 ans.
L’avantage avec la formation en alternance c’est qu’elle permet d’apprendre plus facilement, avec les différentes pratiques en entreprise. Elle facilite également le financement des études. En effet, le master culture est plus facile avec le salaire qui aide à subvenir aux besoins tout en intégrant le milieu professionnel.