Le corail est une sorte de « mystère scientifique ». Malgré l’absence d’adaptation du système immunitaire, cette créature marine vit en moyenne 200 ans. Le type d’immunité du corail reste donc encore inconnu, car il n’utilise pas d’anticorps. On vous en parle !

Où trouve-t-on le corail ?

Le corail vit en majorité dans les mers tropicales, les mers chaudes ou les mers froides. Là où l’on en trouve le plus sont les zones marines d’Australie, de Floride, de Nouvelle-Calédonie et au Belize. En Papouasie-Nouvelle-Guinée également, car cette zone marine concentre 60% de la biodiversité des types de corail. D’autres pays tels que l’Indonésie ou les Maldives concentrent également de grandes quantités de coraux dans leurs eaux.

La France représente quant à elle le 4e pays corallien mondial avec 10% du corail mondial via ses régions d’outre-mer comme Mayotte ou la Polynésie française par exemple.

Dans les eaux plus froides également est installé le corail, comme au large de la Nouvelle-Écosse avec une trentaine d’espèces de coraux vivant dans une profondeur pouvant aller jusqu’à 7 kilomètres.

Enfin, comment parler de localisation du corail sans évoquer la Grande Barrière de Corail ? Située à la péninsule du cap York (à l’extrême Nord de l’Australie), elle compte près de 3000 récifs sur une superficie de presque 350 000 km². Le récif peut même se voir depuis l’espace et représente la structure la plus importante vivante biogénique. La Grande Barrière de Corail fait même partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981. De plus, la chaîne CNN la considère comme l’une des sept merveilles du monde. Cependant, la barrière est en danger en raison des activités humaines qui polluent et détruisent mers et océans petit à petit, ce que nous allons voir maintenant.

Pourquoi protéger le corail ?

Depuis plusieurs années, la population de corail tend à se dégrader en raison notamment des problèmes que connaît la mer à savoir la pollution, la surpêche et le changement climatique. La création de ports (creusement) et de canaux menace également le lieu de vie du corail, car ces actions portent directement atteinte au milieu maritime.

Pourtant, il s’agit d’espèces fondatrices de premier plan, c’est-à-dire à l’origine d’un écosystème bien particulier. Par conséquent, les espèces fondatrices sont pour la plupart des espèces dominantes au niveau influence et abondance. On peut alors parler de « facilitation écologique », un phénomène par lequel un organisme permet la vie d’autres espèces semblables, sans causer de dommage à l’organisme fondateur.

Voilà pourquoi il est essentiel de protéger le corail : il est source d’une grande biodiversité dans les mers et océans. Ainsi, il permet l’existence de poissons essentiels à la consommation alimentaire humaine (de nombreux pays en développement dépendent de cette alimentation maritime). Un autre argument est l’aspect médical : aussi surprenant que cela puisse paraître, les récifs coralliens permettent à la recherche médicale de progresser. En effet, ces organismes sont employés dans des traitements contre la leucémie, le VIH ou encore les maladies cardio-vasculaires et ulcères. Il peut également servir de matériau en cas de greffe osseuse et aider à lutter contre l’ostéoporose.

Les actions de la Maud Fontenoy Foundation

 

Face aux enjeux écologiques maritimes et aux menaces qui pèsent sur le corail, la Maud Fontenoy Foundation a pour objectif de sensibiliser les jeunes à ces enjeux. La distribution de kits pédagogiques au sein des écoles, collèges et lycées. Ainsi, le kit collège 2017-2018 proposé en format papier de façon gratuite est disponible pour tous les collèges de France et d’Outremer soit 7200 établissements par la fondation.

Cette année, le kit pédagogique adressé aux collégiens aborde les thèmes des océans, coraux et du biomimétisme. Ce terme désigne une discipline d’innovation qui s’inspire du vivant. Cela rejoint ce que nous avons vu précédemment sur l’importance du corail dans la recherche et les progrès médicaux.