Le moteur de voiture, qu’il soit à essence ou à diesel, est un appareil indispensable pour le fonctionnement d’une automobile et marche généralement de la même façon. Il permet d’impulser aux roues le mouvement produit suite à l’inflammation du carburant. De manière classique, les principaux types de moteurs utilisés par les voitures sont les moteurs appelés “à combustion » et « à explosion”. L’on peut cependant rencontrer d’autres qui peuvent s’adapter à un véhicule.

Le cas d’un moteur à essence

Généralement appelé moteur à explosion, le moteur de voiture à essence peut être à mouvement rotatif (ce qui est rare) ou alternatif (à deux ou quatre temps). Dans le cas le plus répandu qu’est celui des moteurs alternatifs, la soupape d’admission s’ouvre dans un premier temps afin de permettre au piston d’aspirer l’air, lors de sa descente. L’on peut en savoir davantage sur ces pièces détachées et bien d’autres, puis s’en procurer éventuellement en se référant à des sites spécialisés comme Autodistribution.fr.

En réalité, l’essence est préalablement vaporisée dans la zone d’admission pour former un mélange gazeux dit « carburé » grâce au carburateur ou avec une injection indirecte. C’est en ce moment que le moteur de voiture connaît la phase de la compression qui est caractérisée par la remontée du piston après la fermeture de la soupape d’admission. Le piston compresse alors fermement le mélange gazeux, désormais enfermé dans le cylindre, puis la culasse.

Par conséquent, la bougie d’allumage produit une étincelle dont la chaleur enflamme le mélange gazeux pré-comprimé lorsque le piston atteint le point mort haut et engendre ensuite la combustion.  L’élévation de pression qui en résulte va refouler le piston vers son point mort bas en entrainant le vilebrequin sur un demi-tour par sa liaison par la bielle centrée sur deux pivots (plus d’infos sur Gataka).

Par ailleurs, le piston du moteur de voiture remontera, une fois parvenu au point mort bas sous la poussée de l’explosion, entraîné par la rotation du vilebrequin. Pour éviter une compression parasite des gaz d’échappement, la soupape est ouverte un peu avant le point mort bas pour leur évacuation. Et le cycle recommence, car tout ceci se passe très rapidement.

Le cas d’un moteur à diesel

Même s’ils utilisent les mêmes pièces détachées et travaillent tous les deux sur un cycle à quatre temps, un moteur diesel fonctionne différemment d’un moteur à essence. Les différentes dissemblances sont dans la manière dont le combustible est allumé et la façon dont la puissance de sortie est régulée.

En effet, dans un moteur de voiture diesel, l’allumage est obtenu par compression de l’air seul. La soupape d’admission s’ouvre un peu avant afin que le piston aspire plus facilement et seulement l’air avec lui, dans sa descente vers son point mort bas. La culasse redevient alors imperméable dès la fermeture de la soupape d’admission. L’air emprisonné se trouve ainsi très comprimé sur la tête du piston qui remonte vers le point mort haut, au ras de la culasse. Le volume de la culasse réduit entraîne une forte élévation de pression et par conséquent une température de l’air d’admission comprimé.

En outre, la pompe à injection pulvérise le carburant du moteur de voiture de manière très fine au travers d’un injecteur peu avant le point mort haut du piston. Rapidement, cette huile lourde s’enflamme en relevant la température et donc la pression sur la tête du piston. La pression est convertie en force qui la repousse vers le point mort bas avec la bielle. De plus, peu avant l’élévation du piston vers le point mort haut, tout près de la culasse, la soupape d’échappement commence à s’ouvrir. Grâce à ce procédé, les soupapes sont grandes ouvertes pour faciliter l’évacuation des gaz d’échappement.

Somme toute, un moteur de voiture diesel n’existe qu’avec l’injection. Ses contraintes à l’intérieur sont plus importantes que sur un bloc essence et explique qu’il soit plus bruyant et vibrant. Également, il ressort de cela que les moteurs à 4 temps ne fonctionnent pas exactement de la même manière selon le carburant utilisé avec une disparité de pièces détachées.