392 000 tonnes en un an. 12 kilos en une seconde. Ceci est la quantité de chocolat ingurgitée par ces petits gourmands de Français. Et ce n’est rien à côté de nos amis gloutons (les Suisses) ! Si la France excelle dans la gastronomie et si son savoir-faire est reconnu dans le monde entier, elle est détrônée dans la fabrication du chocolat par la Belgique et la Suisse. Hormis le fait de passer de la taille 36 à la taille 38, quelles sont les conséquences de la consommation de chocolat ? Quelles relations le peuple français entretient-il avec le chocolat ?

Les Français et le chocolat, un amour ambivalent

Quelle place pour le chocolat en France ?

D’après le site Planetoscope.com :

  • 110 euros : C’est le budget annuel français dédié au chocolat mais 1 Français sur 10 dépense plus du triple.
  • 6ème : C’est le rang de la France en termes de consommation de chocolat en Europe.
  • 97% : C’est le pourcentage de Français qui consomme du chocolat une fois par semaine, sous n’importe quelle forme.
  • 13% : De femmes chocoladdicts !
  • 4 millions : C’est le nombre de tablettes consommées quotidiennement en France.
  • 84% : C’est le pourcentage de consommation de chocolat noir et de chocolat au lait.

On constate que si les Français ne sont pas les plus gourmands d’Europe, ce ne sont pas non plus les derniers. En effet, une grande partie de la population en consomme régulièrement mais de manière raisonnable, quand un dixième de la population lui voue un culte – gustatif et budgétaire. Enfin, les Français ont une nette préférence pour les tablettes plutôt que pour les friandises et produits sophistiqués chocolatés.

Et en Europe ?

Ceux qui produisent le plus de chocolat ne sont pas ceux qui en consomment le plus. En effet, les pays européens qui consomment le plus de chocolat sont les pays Nordiques, à savoir l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, etc. Les pays latins occupent les dernières places du classement. La consommation de chocolat compenserait-elle la déficience – et démission – du soleil dans les pays nordiques ?

Un bilan sanitaire mitigé

A condition de ne pas faire de la tablette au chocolat son quatre heures quotidien, le chocolat est plutôt bon pour la santé. C’est-à-dire ?

  • Il est un peu calorique : Il est calorique à cause de son importante teneur en sucre. Mais le chocolat noir est moins calorique que le chocolat au lait ou le chocolat blanc, c’est donc un moindre mal.
  • Il présente une forte teneur en magnésium : Or le magnésium endigue la fatigue chronique et diminue le risque d’accident cardio-vasculaire.
  • C’est un antioxydant : Il agit sur les radicaux libres qui oxydent l’organisme.
  • Il permet de réduire l’hypertension.
  • Il fait du bien au mental : en mangeant, c’est suivre une forme de traitement en naturopathie.

Le chocolat ne connaît pas la crise

Malgré la crise financière de 2008, la consommation de chocolat en France ne baisse pas, et tend au contraire à augmenter. En effet, le chocolat est considéré comme un aliment de base par les Français, au même titre que le pain ou les pâtes.

Cependant, tous les types de chocolat ne se valent pas. Ainsi, certains contiennent si peu de cacao et tellement de sucre qu’il est sacrilège que le produit soit encore affublé du nom de chocolat. D’autres types de chocolat sont très raffinés et à des prix inabordables, comme si l’abolition des privilèges n’avait jamais vraiment eu lieu.

Les Français ont donc une attitude ambivalente envers le chocolat. En dépit d’un classement moyen en termes de consommation de chocolat, ils en consomment régulièrement mais avec parcimonie. La majorité l’aime raffiné mais sans trop d’artifice. Les Français sont donc mesurés ou encadrés dans leur passion, et font preuve d’une certaine simplicité. La raison dans l’ex statut de la France, fille aînée de l’Église ?