assurance vie multisupport

Environ 57% de l’épargne « assurance vie » collectée en 2016 provient des contrats en « actions » dits en « unités de compte » : les multisupports ne cessent de progresser.

Les bonnes performances boursières hexagonales et étrangères contribuent à populariser ces formules, autrefois réservées à quelques épargnants avisés.

On peut ainsi opter et pour la performance et pour la diversification en choisissant des supports actions et obligations dans des secteurs très différents, de surcroît géographiquement bien répartis.

Mais aussi isoler et conforter ses gains en utilisant le compartiment « sécurisé » en euros du contrat.

À la clé, un effet de cliquet qui interdit à l’assureur de reprendre une performance acquise et un minimum garanti de progression annuelle de l’épargne.

Les compagnies ont aussi multiplié les fonds qui permettent de laisser au gestionnaire le soin de concocter le meilleur compromis entre la rentabilité et la sécurité. L’épargnant indécis profite ainsi de l’expertise de la compagnie.

Les souscripteurs ont la possibilité d’utiliser leurs multisupports de deux façons :

  • recourir à l’arbitrage, quand celui-ci est vraiment libre et bon marché.
  • ou utiliser les « profils de gestion » composés par la compagnie.

Comparatif-des-assurances-vie-multisupports

Quels sont les atouts des multisupports?

Les primes versées dans un contrat d’assurance vie peuvent être investies dans de nombreux supports : actions françaises ou étrangères, obligations de la zone euro ou du monde entier, immobilier sous la forme de pierre papier (parts de sociétés civiles de placements immobiliers ou de sociétés civiles immobilières).

Ces différentes références ou « monnaies » sont des «unités de compte ». Le rendement de ces contrats dépend de la hausse des marchés ainsi choisis.

II existe des formules monosupport : elles reposent sur une seule unité de compte. Et des multisupports. Le contrat est alors formé de plusieurs compartiments (les unités de compte). La gestion peut être assurée par la compagnie elle-même. On la qualifie de mono-gestionnaire. Ou encore, réalisée par plusieurs établissements. Elle est alors multi-gestionnaire.

Les contrats en unités de compte  s’adressent à ceux qui souhaitent engranger le maximum de performances. Et qui disposent de suffisamment de temps pour cela. Ils sont très souvent assortis de possibilités d’arbitrage. Ces opérations consistent à permettre à l’assuré, non seulement de verser ses primes sur une ou plusieurs unités de compte de son contrat, mais aussi de les déplacer d’un compartiment à l’autre.

Le plus souvent, l’arbitrage est libre. Cela signifie que le souscripteur peut y recourir à volonté. Mais il a forcément un coût qui s’élève généralement à 1% de la somme transférée. Revers de la médaille, c’est le souscripteur qui assume le risque des placements. Il ne peut donc pas reprocher à la compagnie d’assurance une mauvaise performance.

Les contrats en unités de compte ne proposent pas de taux minimum garanti. Ils sont dépourvus «d’effet de cliquet», ce qui signifie qu’un gain réalisé peut être gommé par de mauvais résultats.

Certains d’entre eux, pour pallier le risque de perte de l’épargne investie, proposent une garantie plancher. Dans ce cas, l’épargne transmise à un bénéficiaire, au décès du souscripteur, ne sera jamais inférieure aux primes versées.

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